Qu’est Devenu Laurent Hattab – Ils ont rendu les choses beaucoup plus précaires maintenant. Valérie Subra est tellement séduisante que des hommes célibataires comme Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud l’invitent, elle et ses amies, chez eux. Malheureusement, cette histoire a déjà coûté la vie à deux personnes. Dans le coin supérieur droit de l’article, vous trouverez des boutons de partage.

La reproduction sous quelque forme que ce soit, en tout ou en partie, est interdite sans le consentement écrit préalable de World. N’hésitez pas à nous contacter à syndication@lemonde.fr si vous souhaitez utiliser l’un de nos articles. Les abonnés peuvent utiliser la fonctionnalité « Offrir un article » pour partager jusqu’à cinq articles avec leurs amis et leur famille chaque mois, sans frais supplémentaires.

Maintenant qu’elle est adulte, elle peut faire ses propres choix sans que personne ne lui dicte. Une prostituée aux traits adorables et loufoques de Lolita la Clown. Elle aspire beaucoup à une carrière dans le show business. Elle est en soldes en ce moment. Le surnom de Valérie Subra appartient à une jeune femme ambitieuse qui sort avec des hommes plus âgés et garde une trace minutieuse de leurs coordonnées dans un petit carnet d’adresses.

Il a actuellement 19 ans. Un sentiment d’assurance et de confiance s’impose. Une jeune femelle régulière, Laurent Hattab. Fils d’un confiseur parisien, il dirige aujourd’hui une entreprise de fabrication de sweat-shirts et conduit une Alfa Romeo. Un fils de son père qui aime offrir du champagne à sa copine de trois mois Valérie Subra et son copain Jean-Rémi Sarraud, 21 ans.

L’autre personnage est un jeune homme noir. A l’âge de deux ans, il apprend que sa mère l’a abandonné dans le buggy d’un grand magasin. Il a passé deux ans à se reconvertir dans une boulangerie après avoir passé sa jeunesse à jouer seul. Il a perdu la plupart de ses dents et n’a reçu aucune éducation formelle.

Ils forment un trio improbable. Fin 1984, ils fréquentaient régulièrement le Martin’s, un point d’eau du bois de Boulogne. Ils rêvent d’une retraite sans soucis bien avant d’atteindre cet âge. Ils ont cruellement besoin d’une aide financière. Quitter définitivement l’Europe coûtera à l’Impérial Laurent Hattab 10 millions de francs suisses, a-t-il déterminé.

Presque aussitôt, Valérie Subra, Hattab et Sarraud élaborent une stratégie dans laquelle elle charme et dupe un homme pour qu’il l’invite chez lui, où ils peuvent ensuite voler la victime choisie. Il n’y a rien d’autre à faire que d’accepter cette notion au pied de la lettre. L’actrice Valérie Subra incarnera les nymphes impertinentes.

Son restaurant échangiste parisien incontournable est Le Jardin de La Boétie, existant depuis les débuts de la ville. Paul Taiclet, le gourou des relations publiques de la compagnie, prend plaisir à lui présenter les singles cool de la compagnie. Je lui donne un A puisqu’elle habille le rôle et exécute des moues boudoir à la manière de Bardot. Elle lui donne une première note basée sur son inspection de son portefeuille maigre.

Nous avons ici Gérard Le Laidier, 50 ans, avocat. Le 7 décembre, elle s’est arrêtée chez lui, au dix-septième étage d’un immeuble de la rue Prony. Valérie Subra avait discrètement déverrouillé la porte d’entrée de son appartement afin de sortir en douce et de rencontrer les invités de l’avocat pour le souper. Ensuite, Hattab vêtu de cagoules et Sarraud rongé par du plastique font leur apparition. Ils recourent à l’intimidation et à la violence pour obtenir ce qu’ils veulent de leur victime. Le monde commence à s’effondrer pendant que Valérie est absente. Lorsqu’on lui demande de résumer, Sarraud dira : « Laurent et moi sommes devenus des connards ».

Gérard Le Laidier a été roué de coups à plusieurs reprises. Le coordinateur de l’événement, Laurent Hattab, remet un couteau au gérant, Jean-Rémi Sarraud. Sarraud est un tueur pauvre et lent, surtout parmi les journaux éparpillés et parmi les tireurs basés au sol. Au moment où ils partent, il ne lui reste plus que quelques billets à applaudir chez Martin. Le sang sur leurs jeans et leurs chaussures ne sera pas aussi évident s’il fait nuit.

Valérie Subra tente de braquer un entrepreneur les 10, 12 et 14 décembre 1984. Pour en faire sa résidence permanente, elle est bien décidée à conquérir son cœur. Pas d’Utilisation. Totalement trop persistant. Ils se fréquentaient depuis début novembre, mais le 15 décembre, elle l’a trompé avec le directeur d’une entreprise de prêt-à-porter, Laurent Zarade.

Elle l’a appelé et lui a proposé de passer à la maison. Elle ne peut pas utiliser la chaîne de déverrouillage d’urgence pour rouvrir complètement la porte une fois à l’intérieur. Puis, après l’avoir construit, elle le laisse tomber rapidement. Ils se dirigent ensemble vers le club après qu’il ait mis trois pièces d’or dans une baguette.

Qu’est Devenu Laurent Hattab

Le lendemain, 16 décembre, elle l’appelle pour finaliser la transaction. Elle lance une nouvelle fois l’invitation, et cette fois personne n’est laissé de côté. Hattab et Sarraud deviennent les nouveaux dirigeants. La recherche d’argent se poursuit indéfiniment. Pendant que Valérie regarde un enregistrement, Laurent Zarade se fait tabasser et ligoter. Sarraud tente d’étouffer sa victime avec une hache, mais il échoue. Il sort alors un couteau et tue le jeune homme à petit feu. La réserve se compose principalement de bijoux (montres et chaînes en or) et d’espèces (près de 6 000 dollars américains).

Le 19 décembre, Valérie contacte son “ami”, Paul Taiclet, qui habite le Jardin de La Boétie, à la recherche d’une nouvelle victime. Aujourd’hui, après le travail, elle l’invitera à dîner demain. Heureusement, le 20 décembre, elle a invité la Brigade Criminelle. D’autres l’ont aidée dans ses efforts en l’aidant à dresser des listes de contacts. Ses victimes savaient qu’il disposait d’un itinéraire bien organisé car elles y avaient accès.

Les membres du gang finissent par se rejoindre derrière les barreaux. Il n’a aucune idée des conséquences de son comportement. Le procès de janvier 1988 à Paris ressemblait à un sombre conte de fées. Valérie Subra crache sur elle-même pour s’empêcher de pleurer. Laurent Hattab se présente au travail dès son premier jour, vêtu d’un anorak fluo et répondant aux questions avec un air de supériorité. Jean-Rémi Sarraud fait passer ses exploits illégaux pour un classique récit de chasse.

Hattab, Sarraud et Subra ont tous été condamnés à des peines de prison à vie, assorties de peines de sécurité incompressibles de 18 et 16 ans respectivement. Quelle terrible expérience. Me Francis Szpiner, membre des partis civiques, s’est exclamé : “Ils sont de race paulinienne !

Valérie Subra a été la première prisonnière à être libérée, en 2001. Depuis, elle s’est mariée, a fondé une famille et a déménagé à l’autre bout du monde. Même Laurent Hattab peut agir comme bon lui semble aujourd’hui. L’ancien détenu devenu libre Jean-Rémi Sarraud est décédé. Maudit.

Le trio criminel français Valérie Subra, 18 ans, Laurent Hattab, 21 ans, et Jean-Rémy Sarraud, 19 ans, ont commis une série de meurtres brutaux en 1984 qui serviront de base au roman L’Appât de Morgan Sportès (1990) et à la version cinématographique de Bertrand Tavernier. (1993).

Dures vérités

Le 8 avril 1966, Valérie Subra fait son entrée dans ce monde à Paris. L’acte 2 la présente comme une femme adulte vivant à la maison avec sa mère et travaillant comme vendeuse ambulante dans le quartier du Sentier à Paris. Elle rencontre Laurent Hattab (né le 19 octobre 1965 à Bondy1), un fils à papa de 19 ans qui utilise l’argent de son père confiseur du Sentier3 pour diriger une entreprise de sweat-shirts et conduire une Alfa Romeo et qui rêve de vivre la grande vie et partir en Amérique avec elle, et Jean-Rémy Sarraud (né le 20 novembre 1963 dans le Val-de-Marne1), un jeune homme qui vit seul et utilise l’argent du commerce de son père pour acheter

Pour financer leur déménagement aux États-Unis, ils imaginent un stratagème visant à voler dix millions de francs suisses. Subra doit attirer les hommes riches hors de leurs vestiaires pour pouvoir entrer dans leurs manoirs. Pour extorquer de l’argent à la victime et ensuite l’assassiner, elle arrivera avec deux hommes.

Leur première victime est un avocat de 50 ans prénommé Gérard Le Laidier le 7 décembre 1984. Alors qu’il s’apprête à sortir souper avec Valérie Subra et plusieurs amis, Laurent Hattab et Jean-Rémy Sarraud le poignardent à mort à l’aide d’un de la ligote et une éponge dans la bouche. Il n’y a «qu’une maigre liasse de billettes», soit environ 1’200 francs suisses.

Après plusieurs tentatives infructueuses avec d’autres hommes, le 16 décembre 1984, Valérie Subra se présente enfin à Laurent Zarade, 29 ans, directeur d’une entreprise de prêt-à-porter. Elle souhaite laisser entrer ses deux complices, mais les procédures de sécurité l’en empêchent.

Elle invite Hattab et Sarraud le lendemain, et ils peuvent entrer dans la résidence. La jeune fille regarde une vidéo où ses complices la poignardent à mort à l’extérieur de sa cachette. L’homme a été ligoté et étranglé entre-temps. Ils envisagent d’emporter avec eux 13’000 francs suisses en bijoux et en espèces.

Tous trois veulent employer à nouveau la même stratégie le 20 décembre 1984. L’ancien publiciste Paul Taiclet prend la direction du restaurant Jardin de La Botie. La police a immédiatement rattrapé Valérie Subra sur son lieu de travail, dans la journée, après avoir relevé ses empreintes digitales dans les carnets d’adresses de ses deux premières victimes, battant au passage ses deux complices.

ncG1vNJzZmiblaGyo77Em6Oon16bv3C91J6qrWWUmsOmutRmo5qtopq7tXnHmqutmZJk