Henri Pescarolo Visage Maladie – Ce n’est un secret pour personne qu’à 68 ans, le grand Henri Pescarolo n’est pas au top de sa forme physique. Son état s’est aggravé au cours des deux dernières années, peut-être en raison des circonstances sombres entourant son équipe, Pescarolo Sport, pour qui il a joué pendant une bonne partie de la décennie. Grâce aux efforts héroïques de Messieurs Nicolet et Rivière, l’équipe Pescarolo pourra réinvestir et grandir.

Mais quel cours prendra-t-il en 2011 ? Henri estime qu’il lui faudra entre 3 et 5 millions d’euros pour aligner ses deux Pescarolo LMP1. Le propriétaire de l’équipe se retrouve de manière inattendue dans une situation difficile et il n’a personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide, sauf ses amis.

Il est également possible que Pescarolo travaille pour Audi Sport, alignant une ou deux R15 TDI. Il est vrai qu’être prestataire de services pour l’annexe de la marque n’est peut-être pas aussi satisfaisant que de s’engager sur deux bolides flambant neufs, mais cela permettrait à cette légende de l’endurance de retrouver la course et surtout les 24 Heures du Mans. Certainement quelque chose à surveiller… Écrit par (Vincent Franssen et Lucio Casagrande).

Il a encore toute sa franchise légendaire à 68 ans. Depuis cinq ans, Henri Pescarolo l’embête avec la scandaleuse règle des 24 Heures du Mans qui favorise les moteurs diesel. Cependant, nous ne sommes pas à cet endroit pour comprendre quoi que ce soit. La célèbre course sarde commence demain, et sa voiture, la Pescarolo-Judd no. 16, sera sur la grille de départ. Il ne suffit pas d’être là, même si c’est une énorme victoire en soi.

Car Henri Pescarolo, vainqueur de quatre courses mancelles sur trente-trois départs possibles au cours de sa carrière, a été vu se vautrer de désespoir dans le paddock il y a un an, suite à la faillite de son équipe. Jamais dans un million d’années je n’aurais pensé que l’équipe serait relancée.

Le miracle s’est produit le 15 octobre 2010 lors de la vente aux enchères Pescarolo Sport. Henri dit : « Aujourd’hui, j’ai eu l’impression d’assister à mes propres funérailles. Jol Rivière, un vrai mordu de course, et Jacques Nicolet, propriétaire de l’écurie OAK Racing, achètent les billets et les rendent directement à leur pote. Selon le récit de Jacques Nicolet, “Henri a voulu conserver sa chance, nous avons voulu faciliter la tâche en évitant la dispersion de son matériel. Du coup, il a pu retrouver ses compagnons et partir. C’est un heroic fantasy, et non on aurait pu prévoir que cela finirait ainsi.

Henri Pescarolo reste assez pondéré pendant son calvaire prolongé. Maddie, qui vit avec son partenaire depuis trente-cinq ans, se souvient : “C’était un tel cauchemar que nous pensions que nous allions enfin nous réveiller.” Lorsque vous n’avez plus d’options, il ne vous reste plus qu’à tout gâcher. Maintenant que la page est tournée, l’homme aux multiples vies peut continuer sa route.

Pescarolo, quand il était plus jeune, voulait devenir pilote de chasse et portait un brevet dans sa poche. Sa dernière année d’université a été bouleversée par la mort prématurée de sa mère. Après avoir échoué sur la liste du baccalauréat, il décide de suivre les traces de son père en poursuivant une carrière en médecine. “

A la fin des années 1960, la France reconnaît un nouveau prodige musical. Pescarolo a remporté le titre français de Formule 3000, est devenu champion d’Europe de Formule 2 et a finalement fait son entrée dans le peloton de Formule 1 grâce à Matra. Il était plus vital de rester en vie à l’époque, car les pilotes “ne fabriquaient aucun vieux système d’exploitation”, a-t-il précisé.

Le 16 avril 1969, il perd tragiquement la vie alors qu’il effectue des essais privés pour les 24 Heures du Mans. Le Matra MS 640 prend son envol le long de la ligne droite à droite des Hunaudières et s’écrase dans la forêt en bord de piste. Henri Pescarolo se précipite hors de son automobile en feu. Son visage et son corps ont été gravement brûlés et sa colonne vertébrale a été endommagée. Comment puis-je oublier cet accident, se demanda-t-il, alors qu’il en voyait encore les signes aujourd’hui.

L’homme n’a pas été détenu pour cette raison. ULM ou avion monomoteur, il accumule les records. L’hiver, il affronte à moto les terrains difficiles du désert Paris-Dakar et de l’Arctique canadien. Étonnamment, il saute sur son tracteur pendant les mois les plus humides et laboure les champs de céréales qui entourent sa ferme de Seine-et-Marne.

Quand viendra le temps pour moi de prendre ma retraite, je sais où je pourrai recharger mes batteries : dans ma grange. Malheureusement, cela a gagné ce n’est pas avant demain. Pour l’heure, la ligne droite des Hunaudières est sereine. Loin du chaos causé par ces pilotes en discutant entre eux pendant les 24 Heures du Mans. Les essais privés où les voitures disponibles en juin (ou à l’automne cette année, le coronavirus ayant évolué) ne sont pas proches non plus.

Henri Pescarolo est resté dans les mémoires depuis les 24 Heures du Mans en 1968. En tant que pilote d’essai Matra, son alias Johnny Servoz-Gavin a accès à un véhicule de premier plan. Selon la mémoire d’Henri Pescarolo, le moteur Matra a été achevé en 1968. Enfin, une voiture de compétition est arrivée au Mans. Avant l’introduction du moteur V12, en 1966 et 1967, il servait davantage d’année d’apprentissage et de préparation.

Ces attentes se sont renforcées car les résultats des tests ont montré que la voiture était compétitive, malgré son réservoir de carburant plus petit par rapport à la concurrence. Et dès le début de la course, l’équipage de Jean-Luc Lagardère tourne rond. A minuit, la voiture de Johnny Servoz-Gavin s’est hissée à la deuxième place. Tous les espoirs étaient permis, s’est exclamé Henri Pescarolo.

Il fait donc nuit maintenant. La pluie est aussi une composante de la scène. Après un début de course difficile, le temps s’éclaircit et devint plutôt agréable. Mais maintenant que la nuit est tombée, la pluie est revenue et elle tombe abondamment le long du sentier. Henri Pescarolo se souvient : « Au milieu de la nuit, j’essayais de me reposer. Mais nous ne dormons jamais ici.

Il m’a semblé que je n’entendais plus le moteur, qui avait une note musicale distincte que nous avons finalement appris à identifier. Pour une raison. La Matra est tombée du circuit automobile. Jean-Luc Lagardère va maintenant surveiller son pilote, qui dort dans la caravane. L’un d’eux se présente et me dit de renflouer car le moteur de la voiture s’est grippé. Cela m’a surpris, mais il m’a expliqué que c’était un problème avec le moteur du grattoir à glace.

Henri Pescarolo Visage Maladie

C’est maintenant qu’Henri Pescarolo se lève. Jean-Luc Lagardère m’a dit : “Tu ne veux pas essayer de toute façon, n’est-ce pas ?” Et maintenant, quelque chose d’étrange s’est produit. L’instinct du pilote s’enclenche et essaie d’appuyer sur la gâchette. Avec un seul souci. Mais j’étais mort de peur que Lagardère me tue.

Henri Pescarolo prend alors les commandes et accélère sur la piste. Mentalement, c’est un énorme poids sur mes épaules. Au lieu de me virer, ils me diront “merci d’avoir essayé”. C’est plus efficace que d’essayer. Il tient bien pendant plusieurs heures, malgré l’averse incessante. J’étais dans un état très bas. J’avais besoin que Dieu soit assis juste ici avec moi. Chaque kilomètre métrique nécessitait une décision : partir ou doubler. Chaque fois que je doublais une voiture, c’était comme une main de poker. A chaque tournant, je me disais que ce serait le dernier. Sans m’arrêter, j’ai cru que c’était le dernier tour.

Cependant, la Matra continue. Et aujourd’hui c’est jour de remontée mécanique au Mans. Maintenant que la pluie s’est arrêtée, Henri Pescarolo éteint le chronomètre. Une performance captivante qui fait vibrer spectateurs et auditeurs. Les bras de tout le monde sont tombés autour de moi. Après s’être reposé un moment, il reprend les commandes pour monter sur la plus haute marche du podium. Malheureusement, moins de trois heures après l’arrivée, une crevaison détruit le rêve.

Quoi qu’il en soit, le public considère désormais Henri Pescarolo comme un héros. Et il ne cherche qu’une chose : une petite revanche en 1969. Le blâme pour l’échec de la dramatisation d’une séance d’essai privée. Le pilote évalue le Matra MS640. Au centre du flanc droit des Hunaudières. Il était courant à l’époque que les voitures prototypes comportent des ailes d’avion. Je suis celui qui est censé lancer les tests. Pour réchauffer le moteur, j’ai fait demi-tour. Il y a une petite montée le long de la ligne droite, et je l’ai sautée. C’était totalement inattendu et inconciliable.

La voiture explose. Aux commandes avec Henri Pescarolo est. Le héros de l’édition 1968 est piégé dans une voiture en feu. « une forteresse scotchée. Je devais avoir sommeil. Mes yeux brûlent. A ce jour, je n’ai toujours aucune idée du fonctionnement de la voiture. Mais il parvient tout de même à sortir de la Matra. C’est miraculeux, vraiment. À ce jour, je n’ai toujours aucune idée de comment j’ai pu m’échapper. J’étais vraiment nul. De plus, nous sommes loin des gradins. Personne autour pour voir le drame qui se déroule.

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