Farid Ouzzane Affaire – Après avoir délibéré pendant plus de quatre heures, le jury du procès “le corps dans la valise” à la cour d’assises du Morbihan a tranché conformément aux réquisitions de l’avocat général. Elodie Le Toullec a été condamnée à 6 ans de prison pour avoir aidé Lala Id Yassine à commettre le crime pour lequel elle a été condamnée à 12 ans de prison.

Lala Id Yassine, 32 ans, écope d’une peine de 12 ans pour son rôle dans un meurtre. Farid Ouzzane, un proxénète, a été assassiné dans un salon de massage parisien en juin 2011, et elle a été accusée de l’avoir tué. Le jury a convenu qu’il y avait eu un changement dans sa capacité mentale à l’époque en question. Le père d’Elodie, Pierrick Le Toullec, 54 ans, écope d’un an avec sursis pour avoir dissimulé un corps. C’est lui qui a jeté le sac avec le corps du proxénète à l’intérieur dans la rade de Lorient.

Dès lors, les jurés de la cour d’assises acceptèrent l’accusation de l’avocat général. Jeudi matin, Stéphane Cantero a requis 12 à 15 ans de prison pour Lala Id Yassine et 6 ans pour Élodie Le Toullec. Le 13 juillet 2011, deux plaisanciers ont découvert un corps dans une valise lestée d’haltères.

Il faudra environ un an et demi pour identifier positivement la victime. L’équipe de détectives revient dans l’appartement parisien de Farid Ouzzane, un proxénète de 55 ans. Sur cette piste, ils retrouvent Lala Id Yassine, la propriétaire d’un “salon de massage” parisien qui était en fait une maison close où Élodie Le Toullec travaillait comme prostituée.

Le 21 juin 2011, Lala et son proxénète se sont disputés et Lala l’a battu à la tête avec un chandelier avant qu’elle et son amie Élodie ne l’étranglent avec un câble. Après avoir fourré le corps dans une valise, les deux femmes prennent un taxi pour se rendre chez le père d’Élodie à Lorient. Il prévoit de jeter le sac par-dessus bord.

Le procès a débuté il y a une semaine, et tant Élodie Le Toullec que Lala Id Yassine ont fait des aveux de culpabilité. Cette semaine, nous revisitons six cambriolages maritimes du passé. Un bagage contenant un corps a été découvert dans la rade de Lorient en juillet 2011. Deux plaisanciers ont pris la mer le 13 juillet 2011. Mais ils n’ont pas les moyens de partir pour le moment.

Farid Ouzzane Affaire

Ils sont encore sur l’eau lorsqu’ils aperçoivent une valise endommagée flottant dans la rade de Lorient (Morbihan). En s’approchant, ils remarquent un pied humain qui sort de la valise. Cet indice nautique a atteint la fin de son prologue. Lorsque les enquêteurs ramènent le sac au quai, ils l’ouvrent et regardent à l’intérieur. Même si elle était alourdie par des poids et des cordes de filet de pêche, elle a pu nager à nouveau à la surface.

Le corps, qui a probablement été tué par suffocation, avait du ruban adhésif sur le visage. Le médecin légiste a estimé que l’âge de l’homme au moment du décès était d’environ 50 ans. La victime n’avait aucune pièce d’identité sur lui, mais il avait une clé Vachette. Préparez-vous pour une longue étude de deux ans. Nous n’avons pas de pistes solides. “L’étranger dans la valise” n’a été lié à aucune disparition, et personne n’a revendiqué ou signalé une telle personne.

Mais cette fois, la solution est exactement ce qu’elle devrait être. La clé trouvée dans la poche de la victime servira de fil aux détectives pour retracer l’origine du crime. Seulement 399 exemplaires de cette clé ont été vendus en France. Un serrurier se souvient avoir aidé avec l’une de ces portes inhabituelles dans le passé.

Un homme aux multiples pseudonymes

Après avoir quitté la côte bretonne, l’enquête se déplace vers les quartiers pittoresques de Paris. La clé pénètre dans un luxueux appartement de la rue Boissy-d’Anglas, dans le 8e arrondissement, à deux pas de la place de la Concorde. Farid Ouzzane, propriétaire de l’entreprise, n’a pas été vu depuis un certain temps. La preuve ADN d’une brosse à dents prise dans la salle de bain de l’appartement prouve que l’homme dans les bagages flottants est bien l’étranger.

Farid Ouzzane, 57 ans, a eu une vie aussi mouvementée que les circonstances entourant son meurtre. Beaucoup de gens le connaissent sous le nom de Mickal, mais il a en fait partagé son temps entre Agadir (Maroc) et Paris. Il possède une entreprise de massage dans la capitale nationale. Mais le bordel est caché derrière la devanture. Il est de notoriété publique qu’Ouzzane est un informateur de la Brigade parisienne de répression du proxénétisme (BRP). De cette façon, “le mac” peut avoir une grande variété d’adversaires.

Les enquêteurs se concentreront ensuite sur la nouvelle gérante du salon de massage, une femme nommée Lala qui s’appelle Sabrina et qui était une prostituée. Aurélie, son unique employée, est également présente dans le salon. Une Lorientaise d’âge tendre. Le fait que les deux femmes se soient rendues à Agadir fin juin 2011, quelques jours seulement avant la découverte du corps, est également suspect.

Lorsque la nouvelle de l’identification du corps non identifié fait la une des journaux, ils font l’objet d’une écoute électronique. Les leçons tirées de ces discussions sont nombreuses. Aurélie reçoit un appel d’une amie dont elle a raconté l’assassinat il y a un an. Un “délire” était quelque chose qu’il avait toujours supposé exister.

Un e oniriquesoir

Prostituée, alors âgée de 26 ans, son père lorientien, et son patron, alors âgé de 29 ans, ont tous été placés en garde à vue. En cette nuit “surréaliste” du 21 juin 2011, Lala ne dit rien à la police alors qu’Aurélie se confie. Après un voyage à Agadir, Farid Ouzzane venait de rentrer. Il confronte le gérant du salon au sujet du paiement au bureau du salon.

Farid et Lala, qui sont aussi amants, ont une conversation qui tourne vite au vinaigre vers 23 heures. Le gérant lui claque un chandelier puis lui lance une tasse de café. Aurélie révèle alors, plutôt confuse, qu’elle et Lala ont suspendu la victime par le cou à l’aide d’un câble d’imprimante. La jeune prostituée est tellement interloquée par la demande de Lala qu’elle se rend avec elle sur les Champs-Élysées pour acheter un bagage XXL.

Le corps enveloppé, ils prennent un taxi tard dans la nuit chez le père d’Aurélie à Lorient, où il apporte son aide sans trop se poser de questions. Avec l’aide du bateau d’un ami, il est capable de laisser derrière lui la lourde charge. Le sac et son contenu macabre ont été renvoyés par les courants océaniques, mais cette fois le décompte était différent. En raison de son aveu de culpabilité, Aurélie a été condamnée à six ans de prison en décembre 2016, tandis que son père a été condamné à un an avec sursis.

Bien qu’elle purge une peine de douze ans pour meurtre, Lala insiste sur le fait qu’elle est innocente. Fin 2018, elle a fait appel du verdict en cassation, où il a été confirmé. Au tribunal, le papa d’Aurélie avoue : “C’était évident que ça reviendrait à la surface, pas la valise, l’histoire”.

Au bout de l’Enquête, diffusée en première sur France 2 et réunissant en moyenne 1,2 million de téléspectateurs par épisode, est la première émission régulière d’information en France.
Alain Bauer, professeur de criminologie, travaille avec Marie Drucker pour analyser chaque cas sous des angles variés, notamment technique, psychologique, social et historique, afin de mieux appréhender non seulement les procédures utilisées lors de l’enquête mais aussi les problèmes il a soulevé et les effets qu’il a eus.

Chaque article renseigne non seulement sur l’évolution des techniques d’enquête de la police et de la gendarmerie dans le temps, mais également sur le cadre dans lequel ces techniques ont été mises en œuvre. Chaque samedi, Au bout de l’Enquête comble un vide de l’histoire sociale française en racontant les crimes et leurs solutions. Les qualités narratives et visuelles sont scrutées de près. La revue s’appuie également sur sa rédaction chevronnée, composée d’experts dans l’étude et l’interprétation de l’actualité, pour son savoir et sa rigueur.

Etude menée par Louis-Mathieu Nivôse

Au milieu de l’été 2011, deux plaisanciers naviguaient nonchalamment au large de Lorient lorsqu’ils aperçoivent une énorme valise flottant à l’eau. Ils se rapprochent et remarquent un pied humain dépassant d’une des valises. Qui est cet homme mystérieux que nous espérions faire disparaître ? Qui sait quels secrets recèle le corps dans la valise.

À leur insu à l’époque, les gendarmes maritimes sont sur le point d’ouvrir une enquête sur leur propre vie. Une clé trouvée dans une poche est le seul élément de preuve dont ils disposent pour les aider à identifier les morts. Avec cette pièce unique, ils peuvent retracer leurs pas vers un meurtre choquant qui s’est produit à des centaines de kilomètres.

Le 13 juillet 2011, deux plaisanciers retrouvent une valise à la dérive dans la rade de Lorient et la ramènent à bord. Un homme mort enchaîné et une clé dans sa poche se trouvent à l’intérieur. C’est la seule piste dont disposent les détectives pour mettre un nom sur le mystère. Ils veulent revenir auprès de la victime et confondre son assassin en menant de multiples enquêtes d’un coup à travers la France pendant 18 mois au total.

Résoudre l’énigme Affaire Farid Ouzzane Deux plaisanciers ont retrouvé le 13 juillet 2011 un bagage dans la rade de Lorient. Un homme mort est à l’intérieur, ligoté et bâillonné. Il avait une clé dans sa poche. Après des mois de recherche, les enquêteurs pourront enfin identifier l’inconnu et son assassin sur la seule base de ce seul élément de preuve. Le proxénète Farid Ouzzane, 55 ans, a été retrouvé mort. Cette incroyable affaire a été racontée par le commissaire Jean-Marc Bloch.

Le 13 juillet 2011, deux plaisanciers ont retrouvé un bagage dans la rade de Lorient. Un homme mort est à l’intérieur, ligoté et bâillonné. Il avait une clé dans sa poche. Après des mois de recherche, les enquêteurs pourront enfin identifier l’inconnu et son assassin sur la seule base de ce seul élément de preuve.

Farid Ouzzane, un proxénète parisien de 55 ans, a été identifié comme la victime. Cette incroyable affaire a été racontée par le commissaire Jean-Marc Bloch. “Bloody Teknival” et “Le mystère du pâtissier exécuté” peuvent être trouvés dans le même volume.

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